
Je suis Dr Hassan Atamo. Je suis le Chef de Division Planification Familiale à la Direction de la Santé de la mère et de l’Enfant au Niger.
Sur l’idée du Partenariat de Ouagadougou
Le Partenariat de Ouagadougou est très important pour le Niger et pour tous les autres pays membres parce que c’est un cadre fédérateur. C’est un cadre qui permet aux pays de se rencontrer, de mobiliser les financements, de rencontrer les différents bailleurs de fonds, de mesurer nos indicateurs et de voir nos progrès et de prendre aussi les conseils des experts du PO.
Sur la valeur ajoutée du Partenariat de Ouagadougou
Avant 2011, notre pays n’avait pas de plan de Planification Familiale (PF). Avec l’arrivée du PO, nous avons élaboré un plan de Planification Familiale qui couvre la période de 2013 – 2020 et nous avons révisé ce plan. Nous avons fait une revue et nous avons fait une carte pour l’adapter à notre plan de PF. Nous avons pris beaucoup d’éléments pour accélérer la mise en oeuvre de notre plan de Planification Familiale qui nous permet de faire des progrès. Donc je pense que, pour paraphraser certains, si le Partenariat de Ouagadougou n’existait pas, il fallait l’inventer. Et heureusement qu’il est là. Il permet à tous les pays de se mesurer, de voir leur progrès et surtout de relever les défis qui se posent en matière de Planification Familiale, de nous permettre d’avoir une vision de la révolution contraceptive et le dividende démographique qui passent tous par l’autonomisation de la femme. Ça amène un rôle central aux deux couches les plus vulnérables: les jeunes adolescents et les femmes. Donc, ça c’est une bonne chose!
Sur l’avenir du Partenariat de Ouagadougou
Nous pensons que l’avenir de la Planification Familiale à moyen et à long terme est très reluisant. Et ça, c’est grâce au Partenariat de Ouagadougou qui nous a permis d’avoir une vision de la Planification Familiale et nous a permis d’élaborer des outils qui nous permettent de penser à un avenir meilleur et nous a permis de mobiliser des financements pour toutes nos activités. Nous sommes confiants que d’ici l’échéance 2030, la Planification Familiale au Niger sera parmi les premières en Afrique.
Je trouve que le Partenariat de Ouagadougou est déjà très bien et il faudrait renforcer la communication entre les États et non seulement entre les pays et l’Unité de Coordination. C’est juste l’échange d’informations qui doit être permanent et régulier. C’est tout ce qu’il faut améliorer mais sinon tout le reste fonctionne normalement.
Propos recueillis par EtriLabs